Spillover Effects of Internal Control Weakness Disclosures: The Role of Audit Committees and Board Connections

Abstract

We find that firms are less likely to report an internal control material weakness (as mandated by the Sarbanes‐Oxley Act) in a given year if one of their audit committee members is concurrently on the board of a firm that disclosed a material weakness within the prior three years. We find a similar spillover effect for financial restatement disclosures. The spillover from material weakness disclosures is evident only if a shared director has more experience with the disclosing firm or can channel more information about the disclosed material weakness. Our findings suggest that prior director experiences outside the firm influence the work of audit committees inside the firm. One rationale is that a director’s prior experience with an adverse disclosure helps diffuse important insights and serves as a catalyst for improvements in a firm’s internal control and financial reporting practices. An alternative explanation, which we cannot dismiss, holds that a director’s prior experience helps a firm to underreport material weaknesses and financial restatements without any attendant improvements in the underlying practices.RÉSUMÉRetombées de la communication des déficiences du contrôle interne : rôle des liens entre comités d’audit et conseils d’administrationLes auteurs constatent que les sociétés sont moins susceptibles de faire état de déficiences importantes du contrôle interne (comme les y oblige la Loi Sarbanes‐Oxley) dans une année donnée si l’un des membres de leur comité d’audit est concurremment membre du conseil d’administration d’une société ayant fait état de déficiences importantes du contrôle interne au cours des trois années précédentes. Ils notent des retombées semblables dans le cas des informations relatives au retraitement des états financiers. Les retombées de la communication de déficiences importantes sont évidentes uniquement si un administrateur commun possède davantage d’expérience auprès de la société qui communique l’information ou s’il peut véhiculer davantage d’information au sujet de la déficience importante communiquée. Les constatations des auteurs permettent de croire que les expériences antérieures de l’administrateur à l’extérieur de la société influent sur le travail du comité d’audit au sein de la société. Une explication possible serait que l’expérience antérieure d’un administrateur en matière de communication d’information défavorable contribue à la diffusion d’indications importantes et sert de catalyseur à l’amélioration du contrôle interne et des pratiques d’information financière d’une société. Une autre explication que l’on ne peut écarter serait que l’expérience antérieure d’un administrateur facilite à la société la communication tronquée des déficiences importantes et des retraitements des états financiers, sans qu’il y ait d’amélioration des pratiques sous‐jacentes à l’avenant.